Question orale sur l'extinction de l'éclairage public (CM du 14/12/22)

Publié le par Loïc Tonnerre

Question orale sur l'extinction de l'éclairage public (CM du 14/12/22)

Monsieur Claude ORVOINE, adjoint aux espaces publics et aux mobilités, a signé le 9 novembre 2022 un arrêté portant « Extinction partielle de l’éclairage public » dans la commune.

Cette notion d’extinction partielle est trompeuse car l’éclairage public est, en réalité, totalement supprimé à Ploemeur de 23h à 6h du matin, sauf dans certaines zones le vendredi et le samedi où la coupure ne va que de 1h30 à 6h du matin.

Il est anormal qu’une telle mesure n’ait pas été présentée et discutée en conseil municipal. Un conseil était prévu le 15 novembre dernier et a été annulé pour d’obscures raisons. Il eût mieux valu le maintenir et que l’on débatte de ce sujet qui intéresse tout le monde.

Au lieu de ça, un « comité de résilience » aurait été mis en place. Là encore, la création de ce comité aurait dû être décidée en conseil municipal et sa composition arrêtée de manière démocratique et portée à la connaissance du public. Mais il n’en a rien été…

La raison invoquée pour justifier la suppression de l’éclairage public est aussi ridicule que dérisoire : faire des économies à hauteur de 75 000 € sur les dépenses d’énergie, comme s’il n’existait pas d’autres dépenses bien moins utiles sur lesquelles des économies pourraient être faites.

Sans compter que les impôts locaux augmenteront l’année prochaine de 7 % du fait de la revalorisation des bases d’imposition décidée par le Parlement, ce qui rapportera un million d’euros de recettes supplémentaires à la commune : de quoi couvrir sans problème la facture de l’éclairage public.

En outre, la mesure, qui était présentée comme provisoire et conjoncturelle, liée à la crise de l’énergie, s’avère, en réalité, permanente et définitive, un allègement dans certaines zones étant seulement prévu pendant un mois au cours de l’été prochain.

Ces orientations sont graves car les dangers d’une suppression de l’éclairage public sont nombreux et bien connus : cambriolages, vols, agressions, accidents… Déjà, les cambriolages se multiplient.

La sécurité est un droit et l’éclairage public y concourt.

La sécurité est aussi une des missions qui incombent prioritairement au maire et, au-delà de lui à ses adjoints, tel Monsieur ORVOINE qui a signé l’arrêté, dont la responsabilité pénale et civile pourrait se trouver engagée en cas de sinistre.

N’attendez pas qu’un accident grave ou une agression sur personne se produise pour vous raviser.

D’où ma question : quand mettrez-vous un terme à cette dangereuse initiative ?

 

Publié dans Insécurité

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