Ploemeur-Quéven, une liaison dangereuse ? (CM du 20 décembre 2017)

Publié le par Dominique Sauray

Les décisions gouvernementales de réduction de la DGF se répercutent sur la gestion budgétaire des communes. L’idée maîtresse est d’ajuster les budgets de fonctionnement et d’investissement des différentes collectivités aux faibles capacités de notre économie.
Dès lors, le choix des investissements n’est pas simple puisqu’il faut chercher à optimiser le meilleur rendement pour un euro investi.
Nous sommes aujourd’hui confrontés à la mise aux normes et à l’entretien de tous les investissements réalisés dans la commune depuis 30 ans. C’est une obligation de résultat qui incombe au service public.
Justement, en matière d’amélioration de la circulation pédestre : la réfection de certains trottoirs ou leur création apporterait confort et sécurité à un plus grand nombre de bénéficiaires que les aménagements prévus pour le confort de quelques cyclistes !
Cet exemple est en rapport direct avec le coût de l’investissement prévu pour aménager l’ancienne Route Départementale 163 qui relie Ploemeur à Quéven.
On parlait d’une nouvelle route depuis 20 ans. La circulation des engins pour l’exploitation des terres agricoles de part et d’autre de la route soulevait quelques insatisfactions du côté des exploitants ainsi que des autres usagers de la route.
Si l’on se focalise sur la largeur de l’ancienne RD 163 que l’on veut transformer en piste cyclable, n’y-a-t-il pas des aménagements qui vont bloquer les véhicules, rendant impossible toute circulation et obligeant les engins agricoles à emprunter la nouvelle route ?
Une seule question : cet investissement est-il indispensable et primordial pour l’économie des deux communes ? 
Le montant de l’investissement est important : 150 000 €. A ce prix, il y aurait de quoi rendre confortable la circulation des… poussettes !

 

Publié dans Travaux

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